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De façon sporadique et désordonnée vous sont proposées ici quelques "short stories" inédites, dont l'unique ambition est, sinon de plaire au lecteur, au moins de faire plaisir à l'auteur...
Bonne lecture!

jeudi 29 janvier 2009

Jour de grève


Aujourd'hui, c'est jour de grève.
-'fin, Mouvement Social, comme ils disent, à la radio.
Le patron du bistrot fait grise mine. Il débute sa litanie contre la France qui se lève tard et qui ne travaille jamais. Non pas qu'il soit Sarkozyste. Non, bien sur. Mais comprenons le, pour lui jour de grève, c'est journée de merde. Les ouvriers en profitent pour solder leurs RTT, les mères restent à la maison pour garder leurs gamins et les étudiants s'en vont manifester. Bref, jour de grève, bar désert.
Et c'est vrai qu'on entendrait planer une mouche ce matin, dans le troquet. On se tourne les pouces. Pas même un journal ou un mot fléché à se mettre sous la dent pour tromper l'attente. Les distributeurs ont fait grève. Evidemment.
Alors, on se prépare à s'ennuyer ferme. On se réunit et on se répartit les menues tâches ingrates qu'on n'a jamais le temps de faire. On m'improvise femme de ménage. Chouette. Saloperie de grévistes! Mais je m'arme de patience et de loyauté, je chausse des gants, je me munis de torchons et de balayette, je courbe le dos et je décide de prendre l'accent portugesh. Parfait. Je suis prrête!
J'astique les miroirs, je dépoussière les étagères, je remplis les casiers à vin, je lustre l'alambic. Malgré ma rapide baisse d'attention due à une activité peu demandeuse en connexions neuronales, je remarque tout de même du coin de l'oeil tout une activité inhabituelle de l'autre côté de la vitrine. Les bouches de métro qui nous font face vomissent des gens à n'en plus finir. Je plisse les yeux pour mieux voir car ces braves citoyens me paraissent.. armés!!?? Ils brandissent en effet qui un manche à balais autour duquel s'enroule langoureusement un drap taché de rouge et de noir, qui une pancarte encore vierge qui ne demande qu'à être peinturlurée, ou qui encore un mégaphone qui s'entraine à cracher du venin avec des balles à blanc: "1, 2, 1,2, vous entendez, là? Fuck the world!!!! Yeah yeah! Ca marche? "
Ouais, ouais, moi, je t'entends bien, là. Continue, d'ailleurs, tu m'apprends plein de choses intéressantes.
A travers la vitre, j'entends la bille de peinture qu'on secoue. Pschhh.
Les lettres bleues dégoulinent sur le vieux tissu et, peu à peu, ô miracle, commencent à se former des mots, puis des phrases. Je penche la tête pour décrypter:
"Sarko, t'est foutu,"
pscch
"Les étudiant sont dans la rue !"
Ca blague, ca charrie, ca s'exclame.
pscchhhh. On vient de rajouter un "s" à "étudiant".
Je brûle de sortir leur dire de virer le "t" de "est"... mais je gère pas encore l'accent portugais, alors je m'abstiens.
Et puis soudain, alors que je suis encore perdue dans mes longues réflexions sur l'évolution orthographique de la langue française, le groupe se dirige droit vers moi, et pousse la porte du bistrot.
"6 cafés, s'il vous plait!"
Avec un s à cafés? Je ne dis rien, je me précipite derrière mon comptoir, j'ôte mes gants, mon torchon et mon accent et je m'exécute.
Presqu'aussitôt, comme par magie, la porte se rouvre et la foule de manifestants commence à affluer à l'intérieur.
Loués soient les étudiants. Je leur pardonne tout. Leurs fautes de français, leur mégaphone criard, leur infidélité (pour les jours où ils rentrent dans le bistrot voisin), leur candeur désopilante, et même leur tectonik style et leurs slims trop serrés qui m'ont toujours fait penser à des clopes mal roulées.
A cet instant je les bénis tous. J'ai repris les manettes de la tireuse, le patron a retrouvé son sourire et rangé les seaux. Fin de l'inaction. Enfin de l'action. Ouf!
Allez, promis juré, rien que pour les remercier, dès la fin de mon service, je vais manifester!!

mercredi 28 janvier 2009

Pliée derrière le comptoir

Encore une histoire de comptoir !
L'un de mes piliers m'a pliée, aujourd'hui.
Celui dont je vais vous parler, c'est celui du début de service. L'un des clients avec lesquels je commence ma journée. En général, sur les coups de 13h, ils reparti.
Aujourd'hui, tout avait commencé comme d'habitude. Après notre long tête à tête solitaire, il m'a quittée aussi discrètement qu'un courant d'air dans un tunnel, en laissant un pourboire généreux en évidence sur le zinc.
Quelle ne fut pas ma surprise, toutefois, de le retrouver une petite demie-heure plus tard, accoudé à un autre endroit du bar, en compagnie, visiblement, d'un collègue à lui. Leurs deux casques de chantier, l'un rouge, l'autre jaune, posés sur le comptoir, sont collés l'un à l'autre comme deux escargots qui auraient entamé une parade nuptiale. La proximité entre ces deux objets est d'autant plus flagrante que la distance entre les deux hommes semble marquée. Etrange. Je m'approche, me prépare à leur lancer un "vous désirez?" avec des petites fleurs dans la voix, quand soudain, la voix rocailleuse de mon pilier me stoppe net dans mon élan: "On a déja commandé!" toc! D'une voix sèche et autoritaire. Je m'excuse et m'éloigne doucement, laissant leur conversation s'engager. Mon pilier, semble s'être animé de l' intérieur. (Ah tiens, cet homme est donc vivant? ) Il discute, hausse le ton, s'esclaffe. L'autre écoute et le regarde avec admiration. Je leur sers leurs cafés. Il ne me regarde même pas.
Un peu plus tard, lui qui, d'ordinaire, a tellement de mal à attirer mon attention, m'interpelle bruyamment, de cette même voix sèche, au ton impérieux:
"Mademoiselle!
-Ouiii?
-C'est deux euros, c'est bien ça?
-Oui, monsieur.
-Eh ben ils sont là! (il désigne les deux petites pièces rondes et me regarde droit dans les yeux) Aurevoir.
-Euh.. oui, bon après-midi...et merci."
Les escargots se décollent et reprennent leurs places respectives sur les crânes gras.
La porte s'ouvre, puis se referme.

Ca alors. Il me faut un petit moment pour reprendre mes esprits. Il m'a scotchée, le bonhomme. "on est déja servis!" gnagnagna. Et mon pourboire, alors? grrr.
J'attends impatiemment de le retrouver seul demain.
Y f'ra moins l'malin, c'est moi qui vous l'dis.
Manquerait plus qu'ça!...

lundi 26 janvier 2009

Piliers de comptoir



Etre derrière le comptoir, c'est un peu comme être derrière un miroir sans tain. Les gens qui s'y accoudent -des hommes pour la plupart- viennent y chercher une compagnie solitaire. Ils s'assoient sur les grands tabourets, commandent un café, ou un demi, et laissent divaguer leurs pensées. Ils ne tiennent pas vraiment à communiquer; ils se satisfont de ma présence devant eux. Devant eux, mais loin, loin, derrière le comptoir. C'est ainsi qu'ils me font face: les yeux troubles, vides, le visage las de ceux qui ne se savent pas regardés. Qu'attendent ils? que le café refroidisse? que la mousse retombe? ou que le temps passe, tout simplement?
Lorsque nos regards se croisent, et que je leur décoche un sourire, ils peinent à m'en esquisser un. Même lorsqu'ils le font, c'est à peine plus qu'un étirement des lèvres ponctué d'un léger hochement de tête gêné. Ils passent leur commande dans un souffle, d'une voix rocailleuse et inarticulée. Alors, je les bouscule un peu, les force à répéter, pour être "bien sure d'avoir compris, vous comprenez?". Etonnés parfois, mal à l'aise à tous les coups, ils haussent discrètement les sourcils, toussotent pour s'éclaircir la voix et réitèrent leur demande. Toujours aussi mal articulée. A peine plus fort. J'acquiesce cependant, consciente de l'effort accompli. Ils détournent rapidement le regard, et je sens soudain se reconstituer le miroir sans tain entre eux et moi. Rien à faire, ils sont repartis.
J'essuie les verres, je verse un kir, je remplis une carafe. Et je les observe à la dérobée. Ce sont mes "piliers". Au fil des jours, j'apprends à les connaître. Ou peut être serait il plus juste de dire que j'apprends à les imaginer. Je leur invente un monde à eux, je leur colle un prénom et une vie. Puisque eux ne me parlent pas.
Avec leurs dents jaunies par le tabac, leur chemise qui sent les années 60 et leur teint grisâtre, aux pores huileux, ils me font penser aux personnages de Zola. Immanquablement, je les imagine mineurs, creusant les souterrains de Jussieu à la recherche d'une pépite de charbon. Moi, je deviens Gervaise, au temps de la belle époque:
"-Tiens, Mr Goujet, vous v'nez pour vot ' linge?
-Bonjour, Mme Coupeau, c'est-y pas que de c'temps là, on a vite fait de s'salir les godillots!"

Nous sommes pourtant bien en 2009, c'est écrit sur le calendrier PMU étalé derrière moi, qui proclame:
"En 2009, notre pari: vous faire gagner !"
Rien de moins sur...


lundi 19 janvier 2009

Vous prendrez bien un ptit café?


Pssschhh
La porte s'ouvre bruyamment, une rafale de froid pénètre dans l'intérieur douillet du bistrot un peu désert.

- Bonjour !
- Bonjour, Msieur Lampich, s'exclame le patron, affairé auprès de la caisse enregistreuse. Comment ca va aujourd'hui?
Msieur Lampich se hisse sur le grand tabouret et s'accoude sur le zinc.
- Ma foi, pas pire qu'hier et vous donc?
- Ca va, merci.. qu'est-ce qu'on vous sert?
- Un p'tit blanc et un sandwich rillettes, ca s'rait aimable!

Je m'active, ouvre les placards, le frigo, découpe du pain, sors la bouteille, tartine les rillettes, referme la bouteille, remets les rillettes et le blanc au frais, ferme le frigo, le rouvre, ressorsle blanc et le range dans l'autre frigo, puis dispose la commande devant le bonhomme qui me fait face, absorbé dans la lecture de sa grille PMU.

En dépit de toute cette agitation inhabituelle que je forme sous son nez, il ne semble me remarquer qu' à ce moment là:
- Tiens, mais on dirait qu'c'est plus Thérèse !
Perspicace, le gars. Mais je fais pas la maline, parce que c'est mon premier jour et que je suis pas si à l'aise que ca alors je réponds sobrement.
- ... ben.. non.
- Zetes une nouvelle?
- Oui, je commence aujourd'hui.
- Ah.

Petit clin d'oeil complice. Il prend une gorgée de blanc, je me retourne et je fais semblant d'être occupée.
Mais visiblement, il a envie de parler.

- Et la Thérèse, alors, elle devient quoi?
- Je sais pas, Monsieur, je la connais pas.
- Ah oui, zetes nouvelle...
- C'est ca.

Alors, il cherche le patron des yeux, et crie, pour être sur d'être bien entendu.

- Bah dis donc, Patron, zavez remplacé Thérèse par une jolie jeune fille?! On s'embête pas, dites donc !

Je sais plus où me metttre. Je remplis des carafes pour donner le change, et souris bêtement.
pscchhh.
La porte s'ouvre à nouveau, un vieux monsieur rentre, me salue, et me commande un "express", d'une voix faible. Je me dis que boire du café, ça doit pas être très bon pour son cœur, mais ça, je le garde pour moi, évidemment. Et puis, il représente mon sauveur, alors plutôt mourir que de lui faire une réflexion désobligeante. Grâce à lui, je peux mettre poliment une fin à ce tête à tête gênant avec Msieur Lampich et ses dents en moins, qui me fixe d'un regard vicieux tout en mordant dans son sandwich rillettes.
Je lance l'expresso, ca fait un bruit d'enfer, une distance de plus qui se met entre lui et moi. Ouf.
Le vieux ridé, par contre, me parait d'emblée sympathique. Il a un visage de tortue. Et puis il a pas envie de parler. Et puis ça s'explique pas, lui, je l'aime bien, et c'est tout. Il sirote son café tout doucement, les yeux dans le vague. Si y avait une horloge, elle s'égrènerait bruyamment et ça ne le dérangerait pas, c'est sur. Je me demande à quoi il pense.
Dans le fond, la patronne rit bruyamment aux blagues de Mr Partena, en caressant son lévrier.
Discrètement, je me détourne du comptoir et commence à griffonner sur mon mot fléché, en donnant l'air de faire des calculs savants. Car le patron m'a prévenue avant que je prenne le service:
-Attention, ca fait pas sérieux, de lire derrière ton comptoir, alors évite ou ne montre pas ce que tu fais.
-OK, chef. ( je l'appelle pas chef, en vrai)

Puis, soudain, tout s'accélère. Pschsch pschch la porte s'ouvre, se referme, se rouvre. Un groupe d'ouvrier envahit la salle.
- 6 expressos, me crie Rémi, le serveur, qui semble un peu débordé tout à coup.
- 1 demi !
- Hé, remplis moi une carafe!
- 1 noisette !
- 2 panachés et 2 expressos !
Oui oui, pas de problème. Attends un peu. Ca arrive. J'ai un demi, là. Quoi d'autre? Les mots viennent naturellement et les gestes suivent peu à peu. L'édenté a laissé un petit pourboire à côté de son verre vide. Toujours ça de pris. Sa place est maintenant occupée par un couple d'anglais qui s'amusent à prononcer "Un expresso s'il vous plait" sans trace d'accent. C'est pas gagné, mais pour les encourager, je leur mens, non sans malice: "C'est très bien! après quelques jours d'entrainement, on vous comprendra parfaitement!"

Deux heures plus tard, j'ai l'impression que j'ai toujours fait ca. Enfin presque.
Le patron s'approche et me glisse:
- C'est bon, t'as fini, tu peux te mettre dans un coin et commander ce que tu veux, c'est à notre tour de te servir.
Chouette. Merci patron (je l'appelle pas patron, en vrai).
Je m'installe, commande une grande salade, avec aplomb. Je finis tranquillement mes mots fléchés. Rémi, qui est encore dans la tourmente du service, me lance des regards de jalousie, je le vois bien.
Alors, pour faire bien, je vais déposer de moi-même les restes de mon repas en cuisine, et je débarrasse consciencieusement ma table. Je récupère ma veste et mon sac, j'ouvre la porte.
pscchhch
je me retourne et lance " A demain!".
Puis je referme la porte.
Je me sens déja un peu de la maison. Et je languis demain.

Et je me demande: à quoi ça sert des études d'agronomie??


mardi 6 janvier 2009

Le petit chat est mort

En hommage à Manouche, le petit chat de Julien et Sylvie.
(adapté de la chanson de Renaud)



'lez donc pas pleurer,
y s'baladait peinard
l'avait pas d'collier
l'était libre d'aller
Et d'rev'nir pour bouffer
Il était même pas prisonnier
De vot' amour insensé

Z'auriez quand même pas
Voulu qu'y vive comme un con
Sur vot' canapé
Loin des serpents et de l'Ognon
C'était un aventurier
Z'auriez pas voulu qu'on l'attache
Il aurait miaulé: "Mort aux vaches!"

Le petit chat est mort
Il a fini à plat
C'est comme ça
Il a glissé sous chais pas quoi
Et Raplapla
au moins vous mettrez Manouch' en bière
avant qu'elle n'devienne une Mémère

Le petit chat est mort
Et vous allez un peu couci-couça
A cause de quoi ? A cause que c'est toujours très bête
Pourquoi c'est toujours les p'tits chats
Et jamais les sales cons qui finissent comme des crêpes?

C'était un vrai sac à puces
Encore plus libre qu'un chien
Pas l'genre pour un su-sucre
A vous lécher la main
Mais la liberté c'est sur,
C'est pas sans danger c'est pour ça
Qu'elle court pas les rues ni les voitures,

C'était une vraie gitane
La terreur des p'tites poulettes
Elle devenait hooligan
Pour niaquer leurs gambettes
C'est un peu salaud
Mais faut dire qu'le poulet d'Boulot
C'est bien moins dégueu qu'un MacDo

Le petit chat est mort
Il a fini à plat
C'est comme ça
Il a glissé sous j'sais pas quoi
Et Raplapla
On ira d'main dans vot' jardin
L'enterrer au pied du grand sapin

Le petit chat est mort
Et vous allez un peu couci-couça
A cause de quoi ? A cause qu'on s'demande bien pourquoi
C'est jamais Sarko k'est sur l'bitume
Lui pourtant ca f'rait moins mal qu'on l'inhume....

lundi 5 janvier 2009

Vigneron cherche cruchon

La nouvelle saison de "l'amour est dans le pré" a débuté.
Cette année, une nouvelle fournée de candidats virils et ruraux à souhaits a été sélectionnée avec brio par l'équipe d'M6.
L'un d'entre eux attire tout particulièrement mon attention. Suffisament pour que je tienne à vous en parler.

"IL" a atteint l'âge auquel les mecs sont les + séduisants (31 ans), théorie qu'IL confirme, puisqu'IL est "très beau garçon" comme dirait ma mamie.
En plus, IL habite dans le sud, IL sent le soleil et le bon vin, IL a un accent qui craque sous la langue et un regard profond et ténébreux qui laisse présager d'une âme mystérieuse, impétueuse et volontaire.
Je vous invite à aller vérifier mes dires en cliquant ci-dessous:
http://l-amour-est-dans-le-pre.m6.fr/candidats.php?candidat=10

Tout ca pour vous dire que je me laisserais bien tenter par une petite lettre de motivation pour lui expliquer ma fougue et mon désir de passer tous mes jours auprès de lui,



.........si ce n'est.......

.......................que je l'ai déja fait !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

.....................................................et qu'il a déja refusé!!!!!!!!!!!!!!!

"quoi? quoi?" me direz-vous.
"qu'est-ce tu racontes?" enchainerez-vous.

"t'as osé lui écrire?!" s'exclameront les plus perfides d'entre vous.
"il a osé refuser?!" se récriront mes vrais amis.

Ben la réponse est oui.



Car ce beau Xavier est tout bêtement (et je pèse mes mots)... le président des JA du Gard!
incroyable. il présidait donc le jury qui m'a déboutée alors que je rêvais tellement d'intégrer leur syndicat pourri. Ce jury qui a commis l'erreur stupide de me préférer un universitaire même pas de formation agro, pour la simple raison que celui-ci connaissait un peu les médias locaux. Ce jury composé de crétins sans bornes qui ont cru qu'un couillon au bras aussi long qu'une braguette japonaise pouvait leur apporter plus que moi en leur octroyant 5 min de pub par mois sur France bleu Gard-Lozère. Ce jury qui a vu s'échapper ce compétiteur de choc un mois plus tard parce que évidemment ca collait pas... (un mois trop tard, pour moi, puisque j'avais déja signé à Paris!)
Bref, c'est donc le président de ce jury de crapules qui -quelle aubaine- va maintenant devoir séduire et rouler des épaules devant les caméras pour attirer une poulette aux grosses lèvres dans sa tanière qui sent le fauve.


Vivement la prochaine émission: je compte bien bouffer des chips et roter devant mon écran pendant qu'il exposera à la France entière ses déboires sentimentaux et ses petits (sé)vices sexuels.

"qu'elle est mauvaise!" penserez-vous alors tout bas...

Ben non, juste un peu aigrie.
C'est ca être catherinette, non?

;)